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Actions françaises : les tops et les flops

By 5 janvier 20246 Comments

Bien que les indices aient retrouvé de la vigueur ces dernières semaines, Eric Lewin considère qu’il vaut mieux rester prudent, et qu’une baisse de 10 % du CAC 40 par rapport aux cours actuels n’est pas à exclure cette année. Il vous propose aujourd’hui d’analyser trois valeurs françaises qui feront sans doute parler d’elles en 2024.

 

Voir le CAC 40 gagner 17 % en 2023 tient du miracle tant les mauvaises nouvelles se sont succédé. La résilience de nos indices est incroyable, et je n’ai pas souvenance d’une telle performance dans un climat si compliqué. Citons pêle-mêle la débâcle des banques régionales américaines, avec notamment la faillite de SVB sur fond de bank run, la reprise du Credit Suisse en quasi-faillite par son homologue UBS, la guerre Russie-Ukraine qui n’en finit pas, sans parler du conflit entre Israël et le Hamas, qui menace d’embraser le Moyen-Orient.

Cependant, la récente détente des taux longs – consécutive au fait que les banques centrales risquent de s’engager cette année dans une politique monétaire accommodante – est un signal très positif pour les small et mid caps. Elles restent ultra dépréciées mais pas pour longtemps, si l’on en juge par ce que j’entends de la bouche de nombreux gérants ou brokers.

Maintenant que l’euphorie qui s’est emparée des investisseurs en fin d’année 2023 commence à retomber, intéressons-nous au comportement de trois valeurs françaises qui ont retenu mon attention ces derniers jours.

 

Transport : Alstom se maintient dans le CAC 40

CAC_40_Alstom_050124

 

Avec un recul de plus de 45 % et une capitalisation sous les 5 Mds€, l’action aurait largement pu sortir du CAC 40. Les autorités ont préféré dire au revoir à Worldline, mais franchement, les deux entreprises étaient candidates. 2023 a été horrible en Bourse pour le spécialiste du ferroviaire, car en octobre dernier, les analystes ont été pris à contre-pied suite à l’annonce d’un free cash-flow négatif entre 500 et 750 M€ sur l’ensemble de l’année, alors qu’ils attendaient un free cash-flow positif.

Nouvelle déception donc pour les actionnaires, avec le spectre d’une nouvelle augmentation de capital qui se dessine à l’horizon. L’action a certes repris 10 % le 4 janvier après l’annonce de la signature d’un contrat ferroviaire de 500 M€ avec l’Arabie saoudite, mais je préfère tout de même rester à l’écart du dossier en ce moment. Attendons d’avoir de nouveaux éléments sur la génération de trésorerie avant de revenir ou non sur ce titre.

 

Investissement : Eurazeo sur la bonne voie

CAC_40_Eurazeo_050124

 

On évoque rarement cette société d’investissement. Pourtant, elle pèse tout de même près de 5,5 Mds€ en Bourse. Son nouveau positionnement autour de la gestion d’actifs pour compte de tiers a porté ses fruits : moins gourmand en capitaux, il permet en plus de satisfaire l’actionnaire, avec un plan stratégique 2024-2027 basé en grande partie sur un retour très avantageux. Il y a dans les tuyaux sur cette période plus de 2 Mds€ à récupérer sous forme de dividendes et de rachats d’actions.

Ajoutons également des cessions d’actifs annoncées autour de 7 Mds€, (notamment celle de Dorc, l’une des plateformes de chirurgie ophtalmique les plus importantes du monde) et l’on aura une société parfaitement dimensionnée pour son nouveau métier de gestion d’actifs privés.  Avec des encours supérieurs à 33 Mds€, la société a largement de quoi voir venir et ne semble pas encore trop chère, avec un PER de 9 aux cours actuels. On peut viser une hausse de l’ordre de 15 % sur la valeur.

 

Santé animale : la star Virbac

CAC40_Virbac_050124

 

En gagnant 24 % en un mois soit quasiment 50 % depuis le début de l’année 2023, le laboratoire vétérinaire est l’une des vedettes incontestables du SBF 120. Il faut dire qu’en marge d’une publication trimestrielle plus que réussie, le groupe a rehaussé ses objectifs annuels aussi bien en termes d’activité qu’en termes de rentabilité. C’est ainsi qu’une croissance organique de 4 % est attendue contre un premier objectif entre 2 % et 4 %, tandis qu’une marge opérationnelle de 15 % est prévue contre une fourchette entre 13,5 % et 14,5 %.

La situation financière va s’améliorer, avec une position de cash net en amélioration de 50 M€ en fin d’année 2023…  Le titre semble toutefois à son prix avec un PER supérieur à 20 aux cours actuels, si bien qu’il faut attendre un léger repli de l’ordre de 10 % avant de s’y intéresser à nouveau.

 

6 commentaires

  • Avatar Jacques Besombes dit :

    Avec une pondération de 5,80% sur ORPEA, 3,17% sur ATOS associée a WORDLINE pour 3,94% , mon portefeuille démarre 2024 avec une perte de 37 % sur mes investissements. Vive la bourse et les Actionnaires profiteurs si souvent évoqués dans les médiats.
    Oui le placement boursier est à risques…….. mais les organismes officiels (COB ou autres services) ont t’ils fait leurs devoirs ; avec « ORPEA » en particulier ?
    A 89 ans dans – de 3 mois, je continue mon devoir de citoyen, moi qui ai vécu d’un emploi de technicien Fonctionnaire dans un service de la DGA (Surveillance Industrielle de l’Armement). C’est ma façon de renvoyer l’ascenseur pour la génération qui arrive. Celle de mes enfants et petits enfants.

    • Avatar Jacques Besombes dit :

      V oir commentaire ci dessus

    • Avatar SUSINI dit :

      Bonjour Jacques ,,,, ORPEA à 89 ans vous investissez sur les surprofits attendus de la maltraitance des vieux ! et vous osez vous plaindre de vos choix ! +de profits -de biscottes CQFD une Day tradeuse âgée qui ne spécule pas sur l’exploitation de ses camarades et gagne bien !

  • Avatar CALON dit :

    Bonjour,
    Vous parlez de FLOP merci pour BX4 ATOS WORLDLINE.
    Cordialement.

  • Avatar Dusserre-telmont dit :

    Bonjour, avez-vous une analyse sur l’action Hopium!?
    Merci
    Anthony

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