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Thomas Bach, le président du CIO, affirme que les JO de Tokyo se tiendront fin juillet… mais ils ne tiennent plus qu’à un fil !

By 21 janvier 2021No Comments
Thomas Bach, le président du Comité international olympique est formel : « Nous n’avons à cet instant aucune raison de croire que les Jeux olympiques à Tokyo ne s’ouvriront pas le 23 juillet. » (la cérémonie de clôture devant avoir lieu le 6 août)
Mais avec le retard pris par les campagnes de vaccination dans certains pays, leur absence dans de nombreux autres (Afrique, Amérique du Sud), puis des reports volontaires comme en Thaïlande jusqu’en mai ou juin afin de s’assurer de la « sécurité » de la technologie ARN, des centaines de milliers de spectateurs potentiels ne peuvent même pas envisager de réserver un hôtel et des billets d’avions, sans compter qu’ils pourraient se voir refuser à la dernière minute la possibilité d’embarquer pour le Japon en cas de test « PCR » positif à 3 jours du départ (et peu importe qu’il y ait avec les cycles d’amplification actuels environ 90% de faux diagnostic de contamination).
Toshiro Muto, le patron du comité d’organisation des JO de Tokyo martèle également « qu’une annulation n’est pas en discussion » alors même que le Japon vient d’instaurer un état d’urgence dont la date de suspension n’est pas connue.
Ce sont désormais 80% de japonais qui sont opposés à la tenue des jeux (sondage mi-janvier 2021), quitte à ce que le pays y perde une dizaine de milliards de dollars ou plus (dépenses d’infrastructures déjà réalisées, pertes de recettes touristiques).
Une des solutions pourrait consister à faire se dérouler les épreuves dans des stades remplis à 20% de leur capacité, voir carrément vides, comme pratiquement toutes les compétitions et championnats sportifs partout dans le monde depuis presque un an, ce qui – au-delà de l’absence de recettes de billetterie – éviterait de faire une croix sur les recettes de diffusion (TV, internet) et la contribution des sponsors (elle serait de toute façon réduite drastiquement, faute de public).
Sans oublier que nombre d’athlètes risquent une mise en quarantaine à tout moment – y compris à quelques heures d’une finale – en cas de test positif, ce qui dévaluerait grandement la valeur des résultats sportifs (syndrome de « la médaille en chocolat »).

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