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Pour Eric Lewin, Schneider est une société à suivre. Habituée aux bonnes publications, la valeur a effectivement été impactée par la guerre en Ukraine. Pourtant, elle dispose de forts atouts qui lui permettront de s’apprécier, même en cette période d’incertitude sur les marchés…

 

Avec une baisse de plus de 30% depuis le début de l’année, Schneider Electric (FR0000121972 – SU) fait partie des cinq plus mauvaises performances du CAC40…

Une évolution assez rare dans la mesure où l’équipementier électrique faisait quasiment toujours mieux que l’indice. Mais il n’en est rien cette année.

 

Des fondamentaux pourtant solides

C’est ainsi que le premier trimestre a été marqué par une progression de 9,8% de son chiffre d’affaires à 7,6 Mds€ avec notamment une division gestion de l’énergie (78% du chiffre d’affaires) en hausse de 10% et une progression de la division automatismes industriels (22% du chiffre d’affaires) de 9,2%.

La demande reste soutenue en dépit d’un contexte d’approvisionnements sous tension sur fond de contexte macroéconomique incertain.

Même si le deuxième trimestre pourrait être plus délicat, en raison de la guerre en Ukraine mais également du confinement en Chine. Les prévisions sur 2022 sont au beau fixe avec une hausse attendue de son résultat opérationnel entre 9% et 13%, permettant ainsi à la marge d’Ebita de progresser entre 30 et 60 points de base pour se situer dans une fourchette comprise entre 17,6% et 17,9%…

Il faut savoir que Schneider dispose de ce fameux pricing power qui lui permet d’augmenter ses prix même si le problème des composants reste d’actualité. Il me semble que la société reste l’un des meilleurs vecteurs pour jouer l’efficacité énergétique et surtout l’électrification.

 

Une valeur positionnée sur un secteur d’actualité

Et puis elle surfe sur toutes les tendances de fond de l’économie française. N’a-t-elle pas conclu avec Claroty un accord dans la cybersécurité pour les systèmes cyber-physiques dans les environnements industriels, de santé et commerciaux.

Cela permettra à Schneider de mieux répondre aux nouvelles préoccupations en matière de cybersécurité, notamment la protection, la sécurité et l’assurance des clients industriels.

Sa récente baisse par rapport à ses plus hauts la rend attractive aux yeux de nombreux investisseurs avec notamment un PER de 16 sur 2023. Ce n’est pas très cher car il était de coutume de payer ce genre de valeur sur un PER de 24.

Il est bien évident que si le marché repart franchement, la valeur, très en retard par rapport à ses pairs, progressera plus fortement. Gardez un œil dessus…

1 commentaire

  • Avatar Maire dit :

    Je ne doute pas de la compétence d’Eric que j’apprécie
    Mais sur le PÉAGE ses conseils ne sont pas très enthousiasment
    Je ne pense pas renouveler mon abonnement

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