C’était la journée des « PMI » et les chiffres d’activité du mois d’avril commencent à traduire les effets dopants des injections monétaires de la FED (son bilan représente 36% du PIB US) et de la BCE (son bilan représente 72% du PIB de l’Eurozone).
Selon les chiffres « PMI » publiée vendredi par IHS Markit, la croissance globale de l’activité de la zone euro s’est accélérée de 53,2 vers 53,7 en avril, portée par une expansion record du secteur manufacturier, de 62,5 vers 63,3.
En France le PMI « composite » s’est également redressé à 51,7 en avril contre 50,0 en mars (première hausse de l’activité dans le secteur privé français depuis août 2020) et le secteur des « services » s’est distingué avec un gain de 2,2 points vers 50,4 (bien au-delà des 46,5 anticipés).
Aux Etats-Unis, l’indice PMI « flash » composite IHS Markit a atteint 62,2 (nouveau record absolu) contre 59,7 en mars, alors que le PMI « flash » des « services » est ressorti à 63,1 en avril (autre record) contre 60,4 en mars
L’indice PMI manufacturier a progressé à 60,6, un niveau jamais atteint, après 59,1 en mars.
A partir de quel moment les marchés vont-ils commencer à y voir une surchauffe ?
