Le secteur immobilier reste incandescent aux Etats-Unis: les ventes logements anciens reculent peut-être de -3,7% (à 6,01 M en rythme annuel) aux Etats-Unis au mois de mars, selon les chiffres publiés jeudi par la NAR (Fédération nationale des agents immobiliers) mais ce n’est pas un signe de ralentissement de la demande – loin s’en faut – mais la conséquence d’une pénurie de biens.
D’ailleurs, ventes de logements existants réaccélèrent en mars avec un bond de 12,3% par rapport à février (il faut relativiser, les transactions avaient reculé du fait des conditions climatiques défavorable).
Un des éléments clés des chiffres de la NAR réside dans le prix médian des maisons anciennes: il a grimpé de 17,2% le mois dernier (en rythme annuel), soit une hausse record, pour atteindre un plus haut historique de 329100 $ (contre 325 000 $ au sommet de la bulle immobilière début 2006).
Dans les « Hamptons » (une presqu’île au nord de New York qui constitue une sorte de super-Deauville), une maison se négocie désormais 1,3 M$ (4 fois le prix médian), soit une envolée de +31% en 1 an : les riches fuient New York et se regroupent auprès d’autres riches ayant déjà opté par le climat maritime et les terrains de golf luxueux.
