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IA : Google contre-attaque

By 15 février 2023mai 15th, 2023No Comments

Maintenant que les exploits de ChatGPT sont sur toutes les lèvres, chacun se demande comment Google – pourtant pionnier en la matière – va riposter dans la course à l’intelligence artificielle. La réponse ne devrait pas tarder puisque le géant de la tech prévoit de mettre en ligne un tout nouvel outil d’IA conversationnelle dans quelques semaines…

 

Beaucoup d’articles ont surgi, dernièrement, à propos des efforts actuellement déployés par Google pour « rattraper son retard » dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA).

Je n’ai pas l’impression que Google soit une entreprise devant rattraper son retard dans le domaine de l’IA, dans la mesure où elle en tâte le pouls depuis plus de dix ans maintenant.

Il semblerait que toutes ces histoires soient à attribuer à l’avènement fulgurant de ChatGPT, et au fait que Microsoft investisse aussi massivement dans les plateformes d’OpenAI.

Ces derniers mois, les concurrents de Google ont divulgué des programmes basés sur l’IA capables de générer des images et des textes à partir de simples instructions, une fonctionnalité que le géant technologique teste depuis des années.

 

Booster le moteur de recherche traditionnel

C’est tout ce « buzz » autour des derniers outils d’IA accessibles au grand public qui a produit l’étincelle incitant Google à mettre les bouchées doubles, en sa qualité « d’entreprise mettant l’IA au premier plan« , comme l’a formulé son P-DG, Sundar Pichai, dès 2016.

Dans ce contexte, les guerres de l’IA s’intensifient, et Google se joint à la mêlée avec des versions-tests de sa nouvelle IA conversationnelle : Bard. 

En ce moment, ce service est réservé à certains testeurs triés sur le volet, mais Google a l’intention de le rendre accessible au public au cours des semaines à venir.

Les dirigeants de Google ont également déclaré que l’entreprise était passée à la vitesse supérieure et accélérait le travail de vérification en vue de déployer ses programmes d’IA auprès du grand public.

Dans le même temps, des équipes entières d’ingénieurs travaillent sur de nouvelles façons d’intégrer les développements de l’IA à des domaines tels que la recherche de base, notamment au sein des moteurs de recherche.

A la suite de l’annonce de Microsoft sur son intention d’intégrer bientôt ChatGPT dans son moteur de recherche Bing, Google se prépare à déployer des fonctionnalités similaires.

Mais ces nouvelles fonctionnalités ne sont pas dénuées d’erreurs pour l’instant.

 

Le problème que posent les chatbots à base d’IA 

Beaucoup d’utilisateurs ont fait savoir que ChatGPT leur donnait des réponses fausses, présentées comme des faits, et c’est donc une source de recherches peu fiable, en l’état actuel des choses.

Comme ces plateformes d’IA ont été conçues pour mener une conversation humaine, elles peuvent disserter sur un sujet et combler les vides si certaines informations manquent. Et comme l’IA est très douée pour imiter une conversation paraissant naturelle, les fausses informations ne sont pas immédiatement identifiables si vous ne connaissez pas déjà à fond le sujet de la discussion.

Alors qu’OpenAI et d’autres start-ups telles que Stability AI ont été divulguées au grand public, Google a réservé ses plus puissants modèles de génération d’images et de textes à un groupe de testeurs triés sur le volet.

Ces dernières années, les dirigeants de Google ont souligné l’importance de tester les nouveaux outils d’IA, tout en réduisant le plus possible le risque de mauvaise utilisation.

L’équipe d’IA de Google a déclaré le 7 février qu’une fois les tests achevés, elle envisagerait d’intégrer ces fonctionnalités dans des résultats de recherche afin d’offrir aux utilisateurs des réponses textuelles plus longues à des questions complexes n’appelant pas une seule réponse correcte. En intégrant, par exemple, des questions de type « quels sont les meilleurs parcs nationaux que l’on peut visiter? »

Bien entendu, ces fonctionnalités ne seront déployées que lorsque Google sera convaincu que la qualité des réponses fournies par l’IA est bien affinée et que cela peut être bénéfique à l’expérience globale de l’utilisateur, selon la société.

Google a également annoncé le 8 février qu’une mise à jour de son application Google Lens offrirait la possibilité supplémentaire aux utilisateurs de lancer des recherches à partir d’images et de vidéos qu’ils sont en train de regarder sur leur téléphone. Toutefois, cela ne fonctionnera que si l’utilisateur se sert du système d’exploitation Android de Google.

En pratique, cette fonctionnalité permettra à l’utilisateur d’identifier des choses telles que des monuments locaux, entre autres.

Enfin, une autre fonctionnalité annoncée offrira aux utilisateurs de Google Maps la possibilité d’explorer des représentations 3D de destinations, comme l’intérieur d’un musée, par exemple. Elle fonctionnera en utilisant l’IA pour produire une carte 3D d’une localisation en se basant sur des photos ordinaires de ce lieu.

Les gens qui utilisent Google Review connaissent probablement cette fonctionnalité qui permet aux commentateurs d’intégrer des photos. Elle fournit à Google des tonnes de données avec lesquelles tester cette nouvelle fonctionnalité.

Naturellement, avec toutes ces nouvelles fonctionnalités, Google a du pain sur la planche, face à tous les tests nécessaires pour garantir que le service d’IA offert à ses utilisateurs fonctionne.

Mais Google possède résolument l’expertise et les financements permettant que ces services soient une réussite.

Selon moi, ce n’est qu’une question de temps avant que presque tout produit – ou service – imaginable n’intègre l’IA d’une façon ou d’une autre.

 

Pour un avenir radieux !

Ray Blanco

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