Les actions US entament de mai en mode rallye : le Dow Jones s’envole de +0,8% vers 34 140, le S&P500 (+0,6%) refranchit les 4 200, le Nasdaq (+0,4%) refranchit les 14 000.
Mais qui achète sur les niveaux actuels ?
Ce ne sont pas ni Warren Buffet ni son complice Charlie Munger qui viennent de libérer 20 Mds$ de cash supplémentaires, ce qui porte à 140 Mds$ le montant de liquidités en réserve de Berkshire Hathaway (qui tenait son meeting annuel ce samedi, en direct d’Omaha).
Parmi les raisons de s’abstenir d’acheter de grandes comme de petites entreprises, Warren Buffett et Munger citent les « SPACs » qui achètent tout et n’importe quoi, et surtout, à n’importe quel prix, de telle sorte qu’il n’y a plus aucune opportunité.
Leurs détracteurs expliquent qu’ils sont trop vieux pour comprendre les marchés au XXIème siècle, lesquels sont régis par la devise : « payer très cher pour pouvoir revendre encore beaucoup plus cher ».