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Le Nasdaq fait cavalier seul

Alors qu’un climat d’incertitude plane sur les marchés depuis que la menace du défaut de paiement américain a refait surface, quelques valeurs de croissance tirent leur épingle du jeu, sur le Nasdaq comme sur les indices français. Voyons pourquoi la tendance pourrait se poursuivre…

 

Un Nasdaq au comportement inhabituel

Porté par l’essor de l’intelligence artificielle (IA), le Nasdaq profite à plein de la flambée de ses poids lourds comme Nvidia ou encore Alphabet. Contre vents et marées presque, puisque dans le même temps, la hausse des taux longs US reprend de plus belle (cf. rectangle jaune ci-dessous avec la baisse des contrats sur le 30 ans).

 

Nasdaq_TBond_230523

 

En cause : le regain de force du billet vert (alors que les discussions sur le relèvement du plafond de la dette américaine patinent encore et toujours).

Or, statistiquement depuis début 2022, la hausse des taux longs s’avère être un frein à la progression des valeurs growth au sens large (omniprésentes dans l’indice technologique américain).

Autre fait marquant là aussi d’un point de vue historique : la faiblesse relative depuis un mois des cryptomonnaies, et de la première d’entre elles en particulier, le Bitcoin.

Nous étions habitués à une corrélation très élevée entre le Bitcoin et le Nasdaq depuis 2022.

Mais ces dernières semaines, alors que la hausse du Nasdaq gagne en intensité (cf. flèche verte + encadré bleuté ci-dessous) …

 

Nasdaq_MiniNasdaq_230523

 

… dans le même temps, le Bitcoin, lui, bloque encore et toujours sous sa grosse zone de résistance horizontale en overlap autour des 30 000 $ (cf. rectangle rouge ci-dessous).

 

Nasdaq_Bitcoin_230523

Source : tradedcoder™

 

Et les valeurs growth françaises ?

Dans la série valeurs de croissance dans l’Hexagone cette fois, je vous propose un focus sur deux valeurs. Teleperformance tout d’abord, dont la descente aux enfers résume assez bien l’orientation résolument baissière du titre ces derniers mois.

En effet, après l’enquête autour des activités du groupe en Colombie en novembre dernier, l’annonce le mois dernier d’une opération de croissance externe avait conduit le titre à être, une fois de plus, lourdement attaqué (cf. cercles jaunes ci-dessous).

 

Nasdaq_Teleperformance_230523

 

A voir si, contrairement à BlackRock une semaine plus tôt, les achats de la Norges Bank seront suffisants pour permettre au titre de mettre un terme à une séquence baissière amorcée depuis l’an dernier. En effet, la hausse des rendements obligataires avait déjà maintenu le titre sous pression tout au long de l’année 2022 (cf. la résistance oblique visible en grisé ci-dessus).

Autre valeur growth par excellence chez nous, Esker. Là encore, 2022 n’avait pas été des plus porteurs pour le titre. Avec un cours qui a perdu plus de la moitié de sa valeur l’an dernier (cf. encadré rouge ci-dessous).

 

Nasdaq_Esker_230523

 

Sur un an glissant (grosso modo depuis la fin du printemps 2022), une stabilisation latérale est à l’œuvre.

Alors que le groupe avait rassuré sur sa trajectoire lors de sa dernière publication le mois dernier, le trou de cotation alors ouvert (gap) dans un regain de volumes s’avère engageant.

En lien avec l’IA, on apprenait d’ailleurs hier que ChatGPT était intégré dans les solutions d’Esker.

De bon augure vu l’engouement actuel…

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