La soudaine poussée haussière du Nikkei (+2,1% vers 29 150, ce qui porte le gain hebdo à +3%) a surpris plus d’un observateur, au lendemain d’une séance sans relief à Wall Street, alors que les autres places asiatiques ouvraient en baisse (les 3 principaux indices chinois, Hong Kong, la bourse de Séoul, de Djakarta…).
Ce cavalier seul de la bourse de Tokyo s’explique par cette déclaration d’Haruhiko Kuroda, le patron de la Banque du Japon (BoJ) qui assure qu’il poursuivra avec détermination la stratégie assouplissement quantitatif, même après l’extinction de la pandémie de coronavirus.
La vaccination s’accélère dans le pays… ainsi que les pressions pour l’annulation des jeux olympiques (elles proviennent de l’homme le plus riche du Japon, Masayochi Son et d’une bonne partie de la presse conservatrice).
Si tel était le cas, ce fiasco olympique coûterait des milliards de droits TV à rembourser, sans parler des investissements inutiles (nombre d’installations sportives qui resteront à jamais désertes puisqu’à usage unique pour les jeux) à la charge des contribuables et des parties prenantes (hôteliers, régies de transport, etc.).
Une lourde facture à monétiser… comme la dette liée aux retraites depuis 30 ans !