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Ses performances sur les trois premières séances de cotation sont très bonnes. Ses nombreux atouts, notamment la contribution de la BPI et de Sanofi à son capital, en font un dossier à suivre.

Vous savez que je suis souvent assez négatif avec les introductions en Bourse dans la mesure où souvent elles sont correctement pricées dès leur arrivée sur le marché, de sorte que les gadins sont très nombreux.

Mais, pour une fois, coup de chapeau à Euroapi (EAPI – FR0014008VX5), introduite la semaine dernière sur des niveaux de 12 euros et dont la performance sur les trois premières séances de cotation dépasse les 20%.

Il faut dire que le spin-off de Sanofi (puisque le laboratoire français ne conservera que 30% des actions) ne manque pas d’atouts avec six usines produisant en Europe une large gamme d’API ou principes actifs, c’est-à-dire des molécules donnant aux médicaments leurs effets thérapeutiques.

Le marché adressé par Euroapi représente environ 72 milliards de dollars par an et la société française en est le leader mondial avec seulement 1,5% des parts de marché. Il reste très atomisé dans la mesure ou les vingt plus grands acteurs détiennent seulement 15% du marché.

Le groupe ne manque pas d’atouts

Primo, il sort en partie du giron de Sanofi et va pouvoir trouver de nouveaux débouchés alors que le labo contribue à hauteur de 45% du chiffre d’affaires.

Secundo, sa présence en Europe est un atout à l’heure des polémiques – notamment pendant le Covid – liées à la forte dépendance du Vieux Continent à l’Inde ou encore à la Chine.

Tertio, ses fondamentaux sont solides avec notamment un chiffre d’affaires d’1 milliard d’euros, dégageant une rentabilité de 14%, portée sans doute à 20% d’ici trois ans grâce, bien sûr, à la montée en puissance du groupe dans les molécules complexes à forte valeur ajoutée.

Il n’y a pas de dette, ce qui pousse par exemple un broker comme JP Morgan à viser les 17 euros.

L’action n’est pour moi pas donnée avec un PER de 23 sur 2023 mais elle dispose de nombreux atouts, si bien qu’envisager une poursuite de la hausse n’apparait pas déraisonnable.

La BPI, avec 12% du capital, ou encore Sanofi, avec 5%, ont sans doute le même avis que moi.

Voilà en tout cas un dossier à suivre de près.

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