Une nouvelle fois, nous observons une divergence de performance radicale entre les places européennes (-1,1% en moyenne) et les indices US qui ne s’effritent pas de plus de -0,1% (le Dow Jones est stable, le seuil des 35 000 est à portée immédiate), après la publication de chiffres aux Etats-Unis qui ont provoqué un quasi doublement des pertes en Europe.
La plupart des indicateurs US pointent vers une croissance très forte, sur fond d’inflation.
Côté activité, l’indice « Empire State » de la région de New York a bondi de plus de 25 points (de 17,4 vers 43), déjouant un consensus de quasi stabilité vers 18.
Mais il y a encore plus spectaculaire puisque le sous-indice des nouvelles commandes est passé de 16,3 à 33,2 (doublement), tandis que celui des livraisons s’envole de 29,6 points à 43,8.
Cela semble également bien se passer sur le front du marché du travail puisque les inscriptions aux allocations chômage ont diminué -26 000 à l’issue de la 1ère semaine de juillet pour s’établir à 360 000, au plus bas depuis mars 2020.
Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités baisse fortement, de -126 000 à 3 241 000.
Petit bémol, la production industrielle américaine n’a augmenté que de 0,4% au mois de juin en rythme séquentiel après une hausse de 0,7% en mai, le consensus tablait sur un repli plus modeste
La Réserve fédérale indique que la seule production manufacturière s’est tassée de 0,1%, et que le taux d’utilisation des capacités industrielles s’est amélioré de 0,3 point à 75,4%… donc la machine se rapproche du plein régime