Le CAC40 reste bien orienté, au point d’avoir rebondi au-dessus des 6 250 points. Pour autant, les niveaux de valorisation actuels laissent présager une consolidation à brève échéance, nous explique Gilles Leclerc dans son traditionnel point hebdomadaire.
Je vous ai quittés vendredi dernier alors que le CAC40 poursuivait sa progression dans le canal de court terme en jaune sur le graphique ci-après.
L’indice était alors toutes voiles dehors, dans des tendances haussières à court terme donc, mais aussi à moyen terme (le canal vert) et à long terme (le canal bleu cette fois). Pour autant, j’estimais il y a une semaine jour pour jour qu’une pause s’imposait, tandis que trois supports passaient par la zone des 6 250 points.
Tant que celle-ci tient, le biais restera haussier, écrivais-je en substance dans cet ultime « point CAC » hebdomadaire.
Une semaine plus tard, on retrouve l’indice phare sur des niveaux de 6 350 points, une centaine de points au-dessus donc, et la pause susmentionnée n’a toujours pas eu lieu. Entre-temps, il est tout de même allé toucher ces 6 250 points (cf. le petit encart), avant de rebondir sur les supports ciblés, et le voici aujourd’hui en train de tester la résistance du canal de moyen terme (la pastille bleue).
En mode « range » après la salve de publications ?
En matière de trading, pour faire simple, ce contact avec la résistance devrait tempérer les ardeurs. Plus globalement, le mouvement est toujours algorithmique, comme en témoigne l’extrême précision des points d’impact illustrés par les petites flèches oranges, et le biais haussier est toujours en vigueur, à tout le moins tant que le support (l’oblique verte) du canal bleu parvient à « tenir » les cours.
Vigilance tout de même car les indices européens et américains arrivent de concert sur des zones clefs importantes. Intuitivement, il me semble probable qu’une fois passée la vague des résultats du premier trimestre, on assiste, pour satisfaisants qu’ils soient, à une petite consolidation. En conséquence, les tendances haussières de court terme ne seraient plus d’actualité et on basculerait dans un premier temps en mode « range », c’est-à-dire en dérive latérale.
Rendez-vous lundi pour mise en perspective étayée de quelques graphiques et vues de long terme qui mettront en évidence de risque de latéralisation. Risque qui, à mon sens, nous pend au nez.
Bonne séance et bon week-end à tous,
Gilles