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Géopolitique

Au bord de la Troisième Guerre mondiale ?

By 22 octobre 2024octobre 25th, 2024No Comments

Alors que les organisations internationales semblent de plus en plus démunies face aux crises géopolitiques, de nombreux observateurs estiment que nous n’avions jamais été aussi proches d’un conflit armé d’ampleur mondiale. James Altucher a eu l’opportunité d’interviewer un insider de l’armée américaine. Ensemble, ils ont rappelé pourquoi les évènements récents au Moyen-Orient suscitent les pires craintes, en quoi l’équilibre des forces en présence est explosif, et comment certaines entités profitent de ce climat anxiogène pour s’enrichir…

 

Vous souvenez-vous de 2008 ?

Bien sûr que vous vous en souvenez.

Tous les gros titres annonçaient un désastre. Tout le monde prédisait la fin du capitalisme tel que nous le connaissions.

A l’époque, j’étais la seule voix optimiste sur CNBC.

(J’étais loin de me douter que ce serait l’une des nombreuses fois où l’on se moquerait de moi).

C’est ce qu’il y a de bien avec les périodes difficiles : il y a toujours une lueur d’espoir si l’on y regarde de plus près.

Mais ces derniers temps, il semble que nous soyons face aux prémices de la Troisième Guerre mondiale.

Cette situation s’inscrit dans un contexte d’avancées majeures dans des domaines tels que l’IA, la cryptographie, la santé et la robotique, qui ont tous le potentiel d’améliorer rapidement les conditions de vie.

C’est pourquoi j’ai invité Brandon Webb à participer à mon podcast.

Ancien Navy SEAL, Brandon est à l’origine du site SOFREP.com, qui diffuse des informations militaires et de défense de première main, émanant principalement d’anciens membres des opérations spéciales.

Il est très au fait de tout ce qui touche à l’armée. Le but de cette conversation n’était pas de dire « la guerre, c’est mal », mais plutôt de répondre à la question « sommes-nous en train de vivre une troisième guerre mondiale ? ».

Selon M. Webb, cette possibilité n’a rien d’abstrait.

 

Guerre mondiale : de nouvelles alliances se dessinent

Il a brossé le tableau d’un monde plus empêtré dans des guerres par procuration (proxy wars) que nous ne le pensons, avec un nouveau type de conflit qui se profile.

Webb et moi-même nous sommes penchés sur les principaux acteurs. Et il a soulevé un point qui fait froid dans le dos : la Russie dote l’Iran de capacités nucléaires pour renforcer sa position au Moyen-Orient.

On ne parle pas d’un jeu d’échecs en bois, mais bien d’une « partie » qui se joue à balles réelles. Et ce n’est que la portion visible de l’iceberg. L’Iran n’agit pas seul : il est soutenu par la Russie mais aussi par la Chine, ce qui nous met face à un imbroglio géopolitique presque impossible à démêler.

Au cours de notre entretien, M. Webb a fait remarquer que les Etats-Unis avaient allégé les sanctions imposées à l’Iran, débloquant même des fonds qui, selon eux, ne serviraient pas à fabriquer des armes.

« Et pourtant, nous en sommes là », a-t-il déclaré, soulignant que l’Iran soutient depuis des années des groupes tels que le Hamas et le Hezbollah.

Webb a également mis en évidence un changement dans les alliances au Moyen-Orient.

Des pays comme la Jordanie et l’Arabie saoudite en viennent à soutenir Israël, non pas parce qu’ils sont les meilleurs amis du monde, mais parce qu’ils veulent tous que l’influence de l’Iran soit éradiquée.

« Ce n’est pas comme s’ils se tenaient la main pour chanter Kumbaya », a déclaré M. Webb, « mais disons qu’ils appliquent la règle ‘l’ennemi de mon ennemi est mon ami’ ».

Mais la guerre ne se résume pas à la question de savoir qui tire les balles. Il s’agit aussi de savoir qui gagne de l’argent dans le chaos.

Webb a expliqué que les intermédiaires qui vendent des armes et des munitions jouent le rôle de courtiers de l’ombre, en faisant au passage beaucoup de profit. Les guerres les engraissent, et tant que ces gens peuvent se remplir les poches, ils n’ont guère d’intérêt à faire pression en faveur de la paix.

Dans ce contexte, les enjeux sont considérables et le leadership est plus important que jamais.

A ce propos, M. Webb n’a pas mâché ses mots sur le rôle que peut jouer un président faible ou distrait.

Il a évoqué l’héritage de Carter, compatissant mais inefficace, et n’a pas hésité à parler du manque de fermeté perçu chez Biden.

 

Que pense-t-il de Trump ?

 

Consultez l’épisode complet (en anglais) pour le savoir, en cliquant sur ce lien.

 

James Altucher

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