Ce fut une première semaine très moyenne pour le CAC 40, qui est retombé vers les 7 300 points. Pour le moment, les points bas atteints vendredi 5 janvier tiennent. Une nouvelle impulsion sera-t-elle au rendez-vous dans les prochains jours ?
Tout d’abord, mois de janvier oblige, je tiens à vous présenter mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Sur le plan personnel d’une part, mais aussi sur le plan boursier. Ce pourquoi vous lisez probablement ces lignes…
Lors de mon dernier pointage de la mi-décembre sur l’indice parisien, je posais l’éventualité de l’atteinte d’un point haut précisément « le matin même » (nous étions alors le jeudi 14 décembre). Cela n’a pas manqué ! (Cf. flèche rouge sur mon graphique journalier de l’indice ci-dessous).
Comme vous le savez, un trou d’air a été constaté avant Noël mais surtout à Wall Street. Les dégagements se sont ensuite accélérés la semaine dernière.
Encore au-dessus des 7 600 points aux premières heures de 2024, la baisse a ensuite gagné en consistance sur l’indice parisien durant la première semaine boursière de l’année.
Plutôt que de tenter d’extrapoler sur les implications statistiques possibles de ce mouvement de baisse, on constate que notre indice s’est approché de la première zone de retracement de Fibonacci d’importance, en l’occurrence celle des 38,2 % située au-dessus des 7 300 points. Il a ensuite amorcé une stabilisation vendredi (en laissant une petite mèche basse d’essoufflement après les chiffres de l’emploi américain du mois de décembre – cf. flèche verte ci-dessus).
Depuis hier, un rebond s’est amorcé sur le Nasdaq notamment (lui-même drivé par les nouveaux records du géant Nvidia).
Un CAC 40 de retour vers les 7 600 points ?
A Paris, c’est surtout la hausse d’Airbus qui a retenu l’attention hier, notre géant de l’aéronautique renouant avec ses meilleurs niveaux de la fin 2023 en profitant indirectement des déboires de son homologue américain Boeing.
Pour en revenir à la situation sur l’indice parisien, le mouvement correctif dans lequel vient de s’inscrire le CAC 40 suit un schéma classique en trois temps (notés « A-B-C » et pointillés noirs sur mon premier graphique). Tant que les points bas de vendredi tiennent, l’éventualité d’une nouvelle impulsion haussière est posée. L’enjeu étant ici de parvenir à dépasser les points hauts de la vague « B » situés au-dessus des 7 600 points pour acter le rebond.
D’ici la fin de semaine, deux juges de paix devraient permettre de valider (ou non) ce postulat. D’une part, les chiffres de l’inflation américaine sur le mois de décembre à suivre jeudi, puis le début de la saison des trimestriels, avec les valeurs financières/bancaires à suivre vendredi (JP Morgan, Wells Fargo, Citigroup, Bank of America ou encore BlackRock étant au programme).