L’attaque et la prise de contrôle par l’armée russe la nuit dernière de la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d’Europe, a fait une victime indiscutable : l’Euro plonge de -1,5% vers un nouveau plancher annuel de 1,0890 $, soit -3,3% sur la semaine écoulée (et -4% depuis le 1er janvier), le Dollar jouant pleinement son rôle de refuge.
Alors que les médias ont fait état d’un « bombardement » de la centrale, un seul bâtiment administratif a été touché par un projectile de forte puissance, mais l’incendie a été rapidement maîtrisés par les pompiers ukrainiens, et aucune élévation de la radioactivité n’a été détectée.
Mais cela aurait pu être beaucoup plus grave : chaque jour qui passe apporte son lot de calamités… et d’autres pourrait survenir durant le week-end : d’où la frilosité des acheteurs.
Cet épisode vient accréditer le scénario évoqué hier par Emmanuel Macron à la suite d’un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, selon lequel le « pire pourrait être à venir », quelques heures avant d’annoncer sa candidature pour un second mandat à l’Elysée.