Les première semaine du mois de février s’avère encire plus bullish que la première semaine de janvier : les planètes viennent de se réaligner et Wall Street pulvérise 5 nouveaux records absolus dès l’ouverture : S&P 500, Nasdaq, Russell-2000, NYSE Composite et Dow Jones « UTSMI ».
Le Dow Jones manque à l’appel mais il se rattrapera peut-être avec un record de clôture, s’il parvient à se maintenir au-dessus des 31 150 points.
S’il faut citer un prétexte, ce sera le « NFP » (le rapport mensuel sur l’emploi américain) compilé par le Département du Travail: l’économie américaine a créé 49 000 emplois non agricoles en janvier (score identique au consensus de 50 000), mais les chiffres des 2 mois précédents ont été fortement révisés à la baisse, de 336 000 à 264 000 pour novembre et de -140 000 à -227 000 pour décembre, soit 159 000 effacés d’un coup de souris.
Cela ne semble guère positif mais c’est rattrapé par la chute de -0,4% du taux de chômage à 6,3%, alors qu’il était attendu stable à 6,7% : contrairement au ravissement qu’expriment de nombreux investisseurs qui ne regardent que les données brutes, cette baisse ne traduit aucune « embellie » et ne signifie rien d’autre que la disparition des statistiques officielles de centaines de milliers de chômeurs « ‘en fin de droit » au 31 décembre 2020… d’où l’aspect vital des chèques fédéraux pour les sans emplois ne touchant plus aucune indemnité.