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Une hausse des coûts salariaux US, mais une rechute « sévère » qui éparpille Wall Street façon puzzle

Wall Street déchante sévèrement avec une rechute de -3,1% du Nasdaq qui efface la totalité de ses gains de la veille. Le S&P 500 affiche -2,5% (-85% de ses gains), alors que le rendement des T-Bonds franchit le cap des 3,000%.

Comment le Nasdaq a-t-il pu gagner +4,4% en ligne droite entre 20h40 et 22h alors que les rendements n’ont pas varié d’un iota ?

Et voilà que la réalité revient en boomerang à Wall Street, avec l’effondrement sans précédent de la productivité non-agricole de -7,5% aux Etats-Unis au premier trimestre 2022.

Le Département du Travail indique une baisse de 2,4% de la production (-7,5% sur 1 an) alors même que le nombre d’heures travaillées a augmenté symétriquement de +5,5%.

Mais le plus inquiétant, c’est la progression de 3,2% du salaire horaire qui instaure une flambée de 11,6% des « coûts unitaires salariaux »: ce phénomène est mieux connu sous le vocable « spirale prix/salaires ».

Philippe Bechade

Rédacteur en chef de « La Bourse au Quotidien » et de la lettre « Béchade confidentiel », Philippe Béchade rédige depuis 2002 des chroniques macroéconomiques et boursières. Il est également l’auteur d’un essai, "Fake News", qui fait office de manuel de réinformation sur les marchés financiers. Arbitragiste de formation, analyste technique, il fut en France dès 1986 l’un des tout premiers traders et formateur sur les marchés à terme. Intervenant régulier sur BFM Business depuis 1995, rédacteur et analyste contrarien, il s'efforce de promouvoir une analyse humaniste, impertinente et prospective de l’actualité économique et géopolitique.

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