Le monde du jeu vidéo n’a qu’à bien se tenir. Le rachat de Zynga par Take-Two Interactive Software a remis le secteur sur le devant de la scène, permettant ainsi à d’autres titres de rebondir. Mathieu Lebrun s’interroge : est-ce le tour d’Ubisoft ?
A l’heure où d’importantes rotations sectorielles se mettent en place vers la sphère Value au détriment des valeurs Growth, Ubisoft est malgré tout parvenu à terminer dans le vert hier.
Un moindre mal en comparaison de la baisse de près de 2% du CAC40. Dans ce genre de situation, on a tendance à toujours creuser le « pourquoi du comment ». En l’occurrence, ici, le catalyseur est à chercher dans le segment des jeux vidéo avec l’annonce d’une nouvelle opération capitalistique : le rachat de Zynga par Take-Two Interactive Software dans un deal dont le montant global approche des 13 Mds$.
Premier constat : si Zynga bondissait de près de 50% hier en direction du prix offert par son acquéreur (Take-Two Interactive Software offrant une prime de plus de 60% sur le dernier côté), à l’inverse, la réaction sur ledit acquéreur était nettement moins du goût du marché (cf. cercle noir et les -14/15% subis hier par l’acquéreur).
Ubisoft suit la tendance !
Cela n’a donc toutefois pas empêché Ubisoft de s’afficher parmi les plus fortes hausses du SBF hier (lundi donc).
De prime abord, cela tend à conforter l’optimisme maintenu par Midcap Partners fin 2021 sur Ubisoft. Le courtier évoquait alors un contexte sectoriel toujours très spéculatif.
Graphiquement parlant, sur Ubisoft, on notera la possible formation d’un triple creux dans la zone des 40 € (cf. pointillés noirs + flèches vertes) qui, vu le regain de volumes dans la hausse hier, pourrait bien donner le top départ d’un rebond plus durable. En termes d’objectif, le haut du canal descendant journalier (visible en grisé ci-dessous) serait alors en ligne de mire, soit plus ou moins autour des 50 €.
A bon entendeur…