Malgré la crise énergétique mondiale, les cours du pétrole baissent. Les raisons ? Des rumeurs de hausse de la production de brut par les pays de l’Opep et un risque de baisse de l’activité en Chine. Deux facteurs qui ne font pas les affaires du titre TotalEnergies, toujours bloqué sous les 60 €.
Depuis la fin de semaine, le pétrole est sous pression, avec un double effet ciseau peu favorable.
Du côté de la demande tout d’abord, nous l’avons vu avec l’inflation qui tend à refluer ces dernières semaines des deux côtés de l’Atlantique – aux Etats-Unis avec les chiffres du CPI puis du PPI mardi dernier, ou hier encore en Allemagne.
Cependant, alors que la hausse des contaminations au COVID-19 repartait de l’avant en Chine, un ralentissement économique fait craindre une moindre demande à suivre.
Du côté de l’offre ensuite, le Wall Street Journal évoquait hier la perspective d’une hausse de la production de la part de l’Opep.
Moins de demande, mais plus d’offre, voilà une équation qui a contribué à faire replonger les cours hier sur de nouveaux plus-bas annuels (cf. pointillés noirs sur mon graphique journalier ci-dessous).
Cependant, la journée d’hier a quand même été marquée par une certaine volatilité, car après notre clôture, les Saoudiens sont sortis du bois en démentant les écrits du Wall Street Journal.
Alors que le baril trébuchait de près de 5% à l’heure de notre clôture, cette annonce a conduit à un joli contrepied intraday (cf. encadré jaune sur mon graphique, pris cette fois en base intraday, ci-dessous).
Contrepied qui a même permis au cours du baril de repasser dans le vert ensuite hier soir en seconde partie de séance US.
Au-delà de cette volatilité intraday cependant, dans une optique à moyen terme cette fois, la tendance baissière reste en place, ce qui finit par se ressentir sur TotalEnergies. Avec, comme je l’envisageais en début de mois, un titre qui s’avère bel et bien toppish dans la zone des 60 €.
Graphiquement parlant, l’apparition de mèches hautes d’essoufflement mercredi, puis vendredi dernier, confirme la faiblesse du titre. Ce que corroborent d’ailleurs les divergences baissières en place sur les indicateurs techniques journaliers (cf. flèches rouges + pointillés noirs sur mon graphique journalier ci-dessous).
Désormais, sans exclure une réaction haussière intermédiaire vers les 58 €, une poursuite de la baisse risque de ramener le titre vers le support des 53 €. Voire en cas d’extension, en direction des 50 €, dans la zone basse de son canal ascendant journalier (visible en grisé ci-dessus).
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