Alors que le Dow Jones entame la semaine avec d’excellentes dispositions (+1% vers 33 270), grâce au net reflux des prix pétroliers (-7,5% vers 101 $ pour le « WTI » coté à New York), le Nasdaq s’enfonce de plus en plus nettement dans le rouge (-0,5%) alors que les « technos » US souffrent du plongeon de leurs homologues chinois ce matin à Hong Kong (avec jusqu’à -10% sur Tencent), le Hang-Seng Composite dévissant de -5,8% ce lundi matin, pour un retour express sur ses planchers annuels.
C’est la conséquence de la stratégie « zéro Covid » appliquée de façon brutale, indiscriminée et de l’avis de beaucoup d’économistes, de façon « suicidaire » pour la croissance chinoise.
Le confinement à 100% de Shenzhen, 1er centre de production de smartphones de la planète (IPhones via Foxconn, gamme Huaweï/Honor), mais également le quatrième port au monde (le premier par les exportations), va provoquer de grosses « disputions » dans le secteur informatique en occident. Au final, qui de la Chine ou de l’Europe va le plus souffrir ?
Vu sous cet angle… la paranoïa chinoise participe à l’aggravation d’une stagflation en Europe, tandis qu’en interne, Pékin peut relancer sa propre économie à coup de stimulus monétaires et atteindre malgré tout son objectif de PIB à +5,5%.
L’Europe dépend désespérément des pièces chinoises. Injecter des trilliards d’euros ne servirait à rien si nos usines sont à l’arrêt et les concessions automobiles sans plus aucun modèle à vendre, les centres d’entretien sans pièces détachées !