Deux nouveaux records absolus étaient anticipés à Wall Street dès les premières heures de cette séance de jeudi en Asie puis en Europe : seuls de très mauvais chiffres US (c’est à dire trop bons !) auraient pu empêcher que le S&P500 et le Nasdaq accèdent à de nouveaux zéniths dès l’ouverture, en cas de résurgence des craintes de surchauffe inflationnistes.
Les investisseurs sont maintenant rassurés, ils vont pouvoir savourer les records du jour l’esprit serein : la hausse du PIB est révisée « inchangée » à +6,4% au 1er trimestre.
Les commandes de biens durables progressent moins rapidement que prévu en mai aux Etats-Unis, de -0,8% en avril à 2,3% le mois dernier alors que le consensus tablait sur un rebond de 2,9% après la baisse de 1,3% (annoncée en première estimation le mois dernier).
Hors transports (le meilleur précurseur de la croissance, mais souvent très volatile), les commandes affichent un redressement bien modeste de +0,3%.
Les chiffres hebdos du chômage sont également en demi-teinte : 411 000 inscriptions contre 418 000 la semaine précédente (chiffre révisé de 412 000).
C’est donc un repli, mais le consensus en espérait 32 000 de moins, vers 380 000.