Pour ce premier plan de trade de la semaine, notre spécialiste en la matière Gilles Leclerc s’est intéressé à la configuration graphique de l’un des indices américains les plus suivis, le S&P500. Au même titre que le Dow Jones, ce dernier se prépare à un test décisif… Attachez vos ceintures !
Dans la continuité de mon analyse de lundi dernier sur le Dow Jones, je vous propose en ce début de semaine de nous pencher de plus près sur le S&P500.
Inutile de tourner autour du pot : sa configuration est quasi-identique à celle du plus vieil indice boursier du monde. Autrement dit, la tendance de fond est là aussi haussière, comme illustré sur le graphique ci-dessous par le canal bleu de moyen terme ainsi que sur les deux petits canaux de court terme (le vert et le gris).
Une différence de taille toutefois : les niveaux clefs, c’est-à-dire ceux sur lesquels les grosses mains sont le plus susceptibles de s’activer, et qui sont représentés par les rectangles horizontaux, les petites flèches bleues marquant pour leur part l’impact des prix, s’étagent tous les 200 points.
Attendu que le dernier support se situe à 3 800 points, la résistance présumée oscillerait autour des 4 000 points. Or, c’est aussi sur ce cap rond que se regroupent (la pastille bleue) la résistance du grand canal haussier bleu de moyen terme que j’évoquais en préambule et le canal haussier gris de court terme.
Trois en un (là aussi !)
Nous avons donc trois résistances qui se regroupent dans la même zone et de surcroît dans le même timing. Une situation qui plaide, a minima, pour une barrière de péage de nature à inciter les cours à ralentir, voire à consolider.
Pour l’instant, il n’y a pas de signal négatif en vue, mais les choses pourraient bien changer cette semaine. D’autant que le premier trimestre touche à sa fin, un bon moment pour changer de braquet sur les indices…
Si je peux éventuellement me permettre un conseil qui me semble de bon sens, quoi que j’ai eu tort de rarement l’appliquer à mes débuts sur les marchés – ce qui m’a d’ailleurs coûté souvent bien plus cher que je ne le pensais –, sachez qu’on n’achète pas sous une résistance. Et encore moins quand c’est un faisceau de trois résistances qui se regroupent !
Pour l’instant, disons que le mieux est de laisser porter ses positions haussières, mais en prenant soin de les couvrir à l’aide d’un tracker bear. A défaut, je vous recommande de prendre une partie de vos profits si votre indicateur préféré délivre un signal négatif dans cette zone des 4 000 points.
Si le S&P00 arrive à la passer, on l’appellera MacGyver… et il sera toujours temps de suivre la hausse.
Bonne semaine à tous et, à partir de maintenant, redoublez de prudence !
Gilles