La déferlante des sanctions s’accélère et la Russie va riposter. Les avoirs des banques étrangères pourraient être confisqués, ce qui va impacter au premier chef la Société Générale qui pourrait perdre la propriété de ses actifs bancaires, estimés à 18,6 Mds€, et logés au sein de sa filiale russe Rosbank détenue à 99,7% (15,4 Mds€ via le groupe bancaire Rosbank, et 3,2 Mds€ via Rosbank Insurance et ALD automotive).
Mais les activités de crédit en Russie ne représente que 1,7% de son exposition totale du groupe et les pertes qui se profilent sont considérées comme gérables.
Malgré cette approche « résilientes », la Société Générale franchit la barre des -50% de baisse en un mois avec l’inscription d’un nouveau plancher annuel à 18,34 € (le titre venait de culminer au-dessus de 37 € le 10 février).