Les trimestrielles ne se passent pas comme prévu. La preuve en est : le Russell-2000 indique des résultats différents du consensus. Gilles Leclerc alerte, et si l’indice annonçait une baisse ?
On ne parle pas souvent du Russell-2000. Pourtant c’est un indice majeur du marché américain.
Il est composé de 2 000 mid et small caps qui reflètent l’activité économique de l’ensemble des secteurs de l’industrie et des services US. C’est un indice particulièrement suivi par les gérants, car il n’est pas biaisé par l’énorme pondération qu’exercent les GAFAM sur des indices comme le Nasdaq ou même le S&P500. Et surtout, il donne une idée de la santé du tissu économique – sans prendre en compte les quelques grands groupes qui font habituellement l’actualité dans les médias.
En tout cas, le Russell-2000 donne depuis maintenant quelques mois une image assez différente de celle des autres indices boursiers U.S.
Depuis début février (flèche orange dans le graphique ci-après), il a non seulement perdu une dizaine de points de pourcentage, mais surtout il ricoche dans un « range » qui se situe entre la résistance intermédiaire (« R.I » en rouge) et le support « S » (en vert).
Support en danger ?
Il teste actuellement le support de ce range ce qui dénote une faiblesse sous-jacente.
Pourquoi ? Parce que la saison des publications trimestrielles bat son plein. Et visiblement… les résultats publiés par les entreprises (tous secteurs confondus) du Russell-2000 n’arrivent pas à convaincre pour le moment.
Je ferai bien attention à la cassure éventuelle du support (qui se situe vers 2 100 points), car si elle est avérée, ce sera un mauvais signal en provenance de l’économie américaine et, évidemment, pour l’indice.
Le prochain support probable est l’oblique verte, support du grand canal haussier (vert lui aussi). Actuellement, il passe vers 2 000 points.
Bonne semaine,
Gilles