Goldman Sachs devient l’un des meilleurs « proxi » de la FED… plus précisément des effets de la surabondance monétaire qu’elle orchestre.
A l’image de JP-Morgan, mais avec une intensité nettement plus décisive, Goldman Sachs a vu ses résultats doper ses activités de trading qui participent majoritairement au bond historique de 153% de ses bénéfices au 4ème trimestre (à 4,36 Mds$ contre 1,72 Mds$ fin 2019).
Le second plus gros contributeur aux résultats du T4 sont les activités de fusion et acquisition (M&A) puis d’introduction (IPO) avec notamment Airbnb, DoorDash, ou Root.
Le BPA (bénéfice par action) explose de 4,7 $ à 12,08 $, soit presque le double des 7,47 $/titre attendus et le produit net bancaire grimpe de 18% à 11,74 Mds$.
Quel contraste avec Bank of America, une banque au profil beaucoup plus retail (services et crédit aux particuliers et entreprises) dont le PNB (produit net bancaire) chute de 10% à 20,6 Mds$), dans le sillage de la baisse des taux qui pèse sur les marges.
Le bénéfice net plonge de 30% à 5 Mds$, soit 59 cents par action, contre 7 Mds$ et 74 cents par action fin 2019.
Mince consolation, c’est juste au-dessus des 0,55$ attendus.