C’est officiel (ou presque puisque c’est paru dans le Wall Street Journal) : les entreprises du S&P500 ont passé la barre des 235 Mds$ de rachats de titres au 4ème trimestre (nous n’en sommes qu’à la mi-décembre), pulvérisant le record absolu des 223 milliards de « buybacks » (tous trimestres confondus au XXème et XXIème siècle) du T4 2018.
Les rachats de titres – avec des liquidités FED gratuites cela va de soi – comptent pour plus de 40,5% de la richesse additionnelle perçue par les actionnaires contre 31,4% pour les bénéfices réalisés, et seulement 7,1% pour les dividendes… les 21% restants correspondent à l’expansion des multiples (tous gains déjà inclus).
Mais la presse financière et les gérants qui saluent le « ROE » (Return on Equity) et les « dividendes records » de 2021 (7,1% du total) omettent ce petit détail à… 235 Mds$, ou +40,5% pour l’actionnaire.