Selon Emmanuel Macron qui vient de rendre compte de certaines parties de la conversation téléphonique qu’il a eu avec Vladimir Poutine (qu’il tutoie au passage) ce jeudi matin, le dirigeant russe « est très déterminé et le pire est à venir ».
Cela vient en complément de son allocution de mercredi soir : « nous allons vers des temps difficiles. »
JP Morgan Chase lui donne raison : « si l’approvisionnement en pétrole brut russe est bloqué pendant une année entière, le pétrole Brent pourrait atteindre 185 $/baril d’ici la fin de l’année », et la croissance mondiale serait amputée de plus de 2% selon de nombreux experts (de -1% avec un pétrole durablement ancré au-dessus de 120 $).
L’impact sur la hausse des prix à la production dans la zone euro serait dévastateur. Les derniers chiffres parus donnent déjà le tournis : +5,2% sur un mois en raison de l’envolée des prix de l’énergie (+30,6% sur un mois et +85,6% en rythme annuel).