Les marchés continuent de souffler après la publication des chiffres mensuels de l’inflation en zone euro par Eurostat… mais dès ce matin, ce sont les commentaires de Fabio Panetta (patron de la banque centrale d’Italie).
En ce qui concerne les prix, ils ont progressé de 0,9% en février, dans le sillage de l’alimentation, de l’alcool et tabac (1,4%), suivie des services (1,2%), des biens industriels hors énergie (1%).
Et surprise, l’ensemble est contrebalancé par l’énergie (-1,7% en février).
Au mois de janvier, l’inflation avait fortement rebondi pour des raisons « mécaniques » et non structurelles, du fait de l’interruption de la période de TVA à taux réduite en Allemagne (au 31 décembre 2020).
En ce qui concerne Fabio Panetta, il dévoile la ligne qui sera poursuivie par la BCE : elle accélérera au besoin le rythme de ses achats dans le cadre de son PEPP pour peser sur la courbe des taux.
Cette accélération sera probablement temporaire : tout comme l’avait été le basculement de l’inflation en territoire négatif, la hausse actuelle des prix ne devrait constituer qu’une bosse dans la courbe à moyen terme.
Si les achats dans le cadre du PEPP devait apparaître trop importants [NDLR : par rapport au risque inflationniste réel], cela n’aurait que des effets positifs sur la croissance, ce dont on ne pourrait que se féliciter.