Les indices boursiers européens repassent dans le vert, Wall Street renoue avec – ou bat – de nouveaux records.
Jerome Powell a prononcé la phrase clé qui rassure les marchés : la FED ne voit la nécessité d’interrompre son soutien monétaire à l’économie, même si de grands progrès – plus rapides qu’attendu – ont été accomplis sur le front de l’emploi.
Le taux de chômage est certes tombé à 5,4% mais c’est encore insuffisant.
Par ailleurs, Jerome continue de qualifier les pressions inflationnistes de « transitoires », citant par exemple le prix des billets d’avion revenu à la normale après une forte baisse en 2020 : ils ne vont évidemment pas continuer à se renchérir à ce rythme. Le pétrole pourrait également marquer le pas après être passé de 45 à 75 $ en 12 mois.
Les prix pourraient rester assez élevés ces prochains mois… mais les forces déflationnistes restent présentes. Par ailleurs, la FED ne voit pas s’enclencher de spirale prix-salaires.
Enfin, autre élément apprécié par Wall Street – le Nasdaq en hausse de +1% pulvérise un nouveau record absolu à 15 080 points -, Jerome Powell n’évoque pas de discussions tendant vers l’adoption imminente du principe d’un « tapering ». S’il admet que de plus en plus de conditions sont remplies pour un « tapering », il n’évoque aucun calendrier, contrairement à la majorité des membres de la FED qui se sont exprimés avant lui depuis 24h.
Par ailleurs, l’éventuelle mise en œuvre d’une réduction des achats de la FED ne constitue en aucun cas une indication sur la date et le rythme d’une éventuelle hausse de taux ultérieure.