Voilà une bonne surprise concernant la France, puisque l’activité manufacturière française anticipée s’est redressé de 54,7 en mars à 55,7 malgré une chute de 22,6% des ventes de voitures neuves sur un an au mois d’avril. La résilience du PMI français s’expliquerait par le facteur restockage.
Situation plus cohérente dans l’Eurozone : le PMI manufacturier se contracte de 58,2 vers 57,0 (un plus-bas de 15 mois), mais c’est bien mieux que les 55.9 anticipés (les ventes de véhicules particuliers ont chuté d’environ 16% dans l’UE).
Le PMI de « Services » (secteur tertiaire) recule de 0,7 point de 55,5 vers 54,8, mais cela reste supérieur aux 54,3 attendus.
Le PMI Composite de l’Eurozone se contracte de -1 point de 55,5 vers 54,5, ce qui n’est « pas cher payé » vu la chute de la consommation en France et en Allemagne et l’envolée de prix à la production dans l’industrie.