Mohammed El Erian a vite compris que les 2 chiffres décevants publiés ce jeudi aux Etats-Unis sont une chance pour les marchés.
Et c’est bien comme cela que les investisseurs le comprennent puisque le Dow Jones s’offre un nouveau record absolu à 35 155, imité par le S&P500 à 4 423 points.
Le Nasdaq (+0,4% à 14 825) n’est plus qu’à 0,3% de son record du 26 juillet.
Wall Street salue manifestement des chiffres qui déjouent tous les pronostics… à la baisse.
Le PIB des Etats-Unis s’établit à +6,5% au deuxième trimestre 2021 selon la première estimation (du Département du Commerce) au lieu des +8,5% anticipés par le consensus (et +7% par le FMI)… mais l’inflation sous-jacente ressort à +6,1% (si on en restait là).
Les inscriptions hebdomadaires au chômage reculent de -20 000 à 400 000, là encore, une embellie inférieure aux attentes qui étaient de -40 000.
Voilà 2 bonnes excuses pour la FED de retarder un « tapering » au-delà de fin 2022, comme cela avait été évoqué par Jerome Powell mercredi soir.