Le PIB américain se serait contracté de -1,4% au 1er trimestre 2022 (loin de +1,1% anticipé par le consensus), malgré une forte hausse des dépenses des consommateurs (+2,7%) au cours de la même période. Le paradoxe n’est qu’apparent et résulte de « l’effet prix » sur des produits comme les carburants, la nourriture qui représentent des dépenses incompressibles.
Plus troublant en revanche, les dépenses d’investissement « fixes » font un bond de +7,3%, mais cela pourrait correspondre à l’effort de remontée en puissance de l’outil de production pétrolière.
Le département américain du Travail précise que le nombre d’allocataires réguliers a diminué de 1 000 pour atteindre 1,41 million CVS à l’issue de la semaine du 9 au 16 avril. C’est plus bas niveau algébrique depuis le début des années 1970.