Mathieu Lebrun s’est penché sur le cas du Bitcoin. Depuis la « rupture » entre la crypto et Elon Musk, rien ne va plus pour la monnaie numérique. La Chine restreint l’usage du Bitcoin et c’est son cours qui vacille.
Souvenez-vous, il y a 10 jours, l’excentrique milliardaire Elon Musk avait fait une annonce retentissante dans le monde de la cryptomonnaie. Et voilà que Microstrategy enfonce le clou. Hier, l’entreprise a indiqué qu’elle avait acquis de nouveaux bitcoins, soit environ 13 000 bitcoins. A 37 000 $ l’unité, cela représente un investissement de près de 500 M$.
Mais c’était sans compter sur Pékin.
L’Empire du milieu continue son offensive contre la plus célèbre des cryptos, dans la continuité de ce qui avait été amorcé le mois dernier. Ainsi, bon nombre d’établissements bancaires se conforment aux injonctions de Pékin visant à interdire les transactions et services liés à la sphère crypto, allant même jusqu’aux mesures les plus extrêmes comme la coupure pure et simple de l’accès au réseau électrique des sociétés de minage.
Les autorités chinoises n’y vont pas par quatre chemins.
Le yoyo des cryptos continue
Dans ce contexte, le yoyo continue sur les cryptomonnaies. La preuve avec le graphique ci-dessous : le Bitcoin demeure inlassablement balloté dans un range 30/40 000 $ (cf. rectangles + flèches de couleur ci-dessous).
Même si sa surperformance, c’est-à-dire son poids relatif, reste fort, on garde toutefois en tête le risque qu’un emballement de la baisse suive en cas de rupture de ladite zone des 30 000 $ (cf. rectangle noir ci-dessous). En d’autres termes, malgré la baisse de ces derniers jours, le repli du Bitcoin est proportionnellement moins marqué que sur les altcoins, à ce stade.
Dans l’idée d’une éventuelle configuration « épaule-tête-épaule » ou ETE, la ligne de cou serait plus large sur le moyen terme, éventualité posée à la fin de mes derniers écrits sur le sujet jeudi dernier.
Avec la Turquie qui entre dans le jeu de la Chine, quelque chose me dit que les cryptos n’ont pas fini de valser.