« Au lieu de s’appesantir sur les risques de récession, les investisseurs devraient plutôt se concentrer sur le progrès technologique ». C’est en somme la leçon que Chris Campbell a retenue de la dernière interview de James Altucher. Pour lui, pas de doute, l’innovation est bien l’élément moteur que les marchés attendent, tant elle sera créatrice de richesse et d’opportunités d’achat. Et il en est sûr, les nouveaux acteurs dont la valeur va décoller d’ici quelques mois ne manquent pas…
En 1991, un journaliste a demandé à Sam Walton – l’homme d’affaires américain qui a fondé la chaîne de magasins Walmart – ce qu’il pensait de la récession.
« J’y ai pensé », a-t-il répondu, « mais j’ai décidé de ne pas y participer ».
Revenu annuel de Walmart depuis 1965… « Woooooow ! »
Même quand la situation devient difficile, il y a toujours quelqu’un, quelque part, qui passe à l’action. (Au fait, l’autobiographie de Walton est une masterclass).
En période de pandémie ou de récession, certaines personnes trouvent le moyen de s’en sortir. Et la bonne nouvelle, c’est que chaque jour nous offre l’opportunité d’en faire partie.
Dans la même veine… lors d’un entretien téléphonique avec Doug Hill, vice-président de nos publications américaines, James a donné son opinion – contrarienne – concernant le climat économique actuel.
En voici les meilleurs « moments » (que je vous propose avec leur permission, bien entendu).
Innovation : la vision d’ensemble
Alors que les économistes se tracassent à propos des taux d’intérêt et des récessions, James invite les investisseurs à s’intéresser plutôt à la vague d’innovation inédite qui est sur le point de remodeler notre monde.
« Tous les économistes ont peur des taux d’intérêt et des récessions. Mais je ne pense pas que nous devrions ne serait-ce qu’y songer », dit James.
« D’un côté, tout le monde a peur de la politique, des guerres, de l’économie, et je le comprends bien. Mais d’un autre côté, l’innovation suscite énormément d’enthousiasme dans la société, et elle pourrait changer le monde. Ce qui se passe maintenant ne sont que les prémices d’un futur que nous arrivons à peine à imaginer ».
« Voilà pourquoi », dit James, « nous recherchons des entreprises qui vont changer le monde, et non celles qui seront strictement corrélées aux taux d’intérêt, ou à l’inflation, ou au dollar ».
Prenons l’exemple de l’expansion rapide de l’informatique, des soins de santé, de l’intelligence artificielle (IA), des cryptomonnaies et de la robotique.
« Ces domaines convergent tous dans la même direction pour la première fois : voilà les entreprises et les investissements que l’on devrait étudier. L’innovation se produit tellement vite… plus vite que jamais auparavant. »
Bien que l’orientation des marchés demeure incertaine à court terme, « à la fin de l’année, il y aura des surprises, de l’innovation et des nouveautés qui nous stupéfieront. Rien n’arrêtera l’innovation dans le secteur privé. »
AlphaFold – le logiciel d’intelligence artificielle de Google capable de prédire la structure des protéines –, l’illustre très bien : en cartographiant la structure des protéines à une échelle inédite, ce système d’IA pourrait accélérer « de l’ordre de milliers ou même de millions de fois » le développement de médicaments vitaux.
Autres secteurs clés à surveiller : les assistants personnels fondés sur l’IA, la cybersécurité, les cryptomonnaies et les infrastructures décentralisées, la conduite autonome et la robotique.
Le cas d’Apple
Apple, selon James, est le mastodonte sur lequel personne ne peut s’empêcher de lorgner en ce moment.
Le géant technologique a longtemps fait preuve d’une rare discrétion en ce qui concerne ses ambitions en matière d’IA, alors même que des rivaux tels que Google et Microsoft se sont empressés d’exposer leurs produits.
Mais en coulisses, Apple s’est livré à une frénésie d’acquisitions, raflant plus d’entreprises liées à l’IA que tous ses pairs.
« Ce qu’Apple planifie va être énorme », dit James. « Ce ne sera pas modeste. Ce sera à l’échelle d’Apple. »
Et c’est ici que les choses deviennent vraiment intéressantes …
Il y a quelques jours à peine, Tim Cook est monté à la tribune pour la conférence annuelle WWDC. Comme on pouvait s’y attendre, il a annoncé la sortie de nouveaux produits Apple, et surtout le partenariat conclu avec OpenAI qui permettra à la firme à la pomme d’intégrer Apple AI à ses appareils, afin que les utilisateurs bénéficient directement d’une IA encore plus performante que ChatGPT-4.
Mais il n’y a pas qu’OpenAI.
Forte de leurs brevets innovants et de leurs partenariats potentiels avec Apple, d’autres entreprises passées sous les radars vont certainement exploser sous peu. Et VOUS pourriez faire partie de ceux qui surferont sur cette déferlante.
Bien entendu, les risques géopolitiques tels que les différentes élections à venir et les conflits qui font rage actuellement ne peuvent être totalement ignorés.
Mais pour les investisseurs qui voient loin, le message est clair : refusez de « participer à la récession », et concentrez-vous sur les innovateurs qui s’emploient activement à bâtir l’avenir, quelles que soient les rumeurs économiques à court terme.
Autrement dit, inspirez-vous de Walton.
Vous pouvez admettre qu’il y a une récession, mais ne la laissez pas vous arrêter. C’est clairement ce que font les entreprises visionnaires.
A bon entendeur…
Chris Campbell
comme d’habitude ce ne sont que des paroles pour ne rien dire … aucune proposition concrète sur des actions dans l’IA sauf appel
et ce n’est pas un scoop
Bonjour Alain,
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Bonne journée !