[Suite à un retour de l’agence de presse Actus (qui gère la communication de Miramar et que nous remercions pour sa vigilance), nous modifions quelque peu nos écrits sur l’actualité entourant Micropole. En effet, dans notre article paru mardi la tournure de l’une de nos phrases ne reflétait pas la réalité de la situation entourant Miramar et Micropole. D’où cette nécessaire clarification].
Contrairement au CAC 40 qui s’arrache à la hausse en ligne droite depuis le début de l’année, la tendance s’avère plus hésitante sur le compartiment des mid et surtout des small caps françaises.
Preuve en est la phase de trading range horizontal (cf. rectangle de couleur ci-dessous) actuellement en place sur l’indice des petites capitalisations de la place parisienne.
Pour autant, cet attentisme relatif masque d’assez nettes disparités de performance.
Le mois dernier, je vous avais par exemple parlé à plusieurs reprises de l’OPA sur Believe dont nous avions parfaitement profité avec la sortie d’un rapport spécifique.
En cette dernière semaine de mars, écourtée pour cause de week-end pascal (la Bourse de Paris sera fermée pour le Vendredi Saint, et pour le Lundi de Pâques), l’actualité valide une fois encore notre stock picking (cf. encadrés jaunes ci-dessous).
En effet, nous avons appris hier que le spécialiste des services informatiques Micropole faisait également l’objet d’une OPA.
Micropole : des négociations en cours
Par l’intermédiaire de Miramar Holding, l’initiateur, Sebastian Lombardo, a rencontré le P-DG du groupe, Christian Poyau, en fin de semaine dernière. Si M. Lombardo a effectivement pris contact et initié des discussions avec la société et ses dirigeants, à ce stade, aucun accord n’a toutefois été trouvé avec la direction. Il s’agit d’une OPA non sollicitée.
L’offre a effectivement reçu l’aval des fonds de référence Nextstage AM et Dorval AM qui détiennent 20,6% du capital et 17,7% des Droits de vote de Micropole (engagements d’apport de leurs actions Micropole).
Pour réussir cette offre, Miramar a cependant besoin d’obtenir au moins 50% du capital de Micropole. Si ce seuil n’est pas atteint, l’offre sera caduque et les actionnaires conserveront alors leurs actions.
Les termes de l’OPA (1,50 € par titre) font ressortir une prime de 44 % sur le dernier cours coté.
Le secteur des ESN (entreprises de services du numérique) a clairement le vent en poupe. Si dans le compartiment, certains dossiers qualitatifs demeurent (comme Neurones ou encore IT Link), ce newsflow met en lumière des effets de rattrapage qui peuvent suivre du jour au lendemain sur quelques penny stocks. Je pense ainsi à des valeurs comme Prologue ou encore UTI Group.
Graphiquement parlant, on notera d’ailleurs qu’UTI Group « ne fait rien » en Bourse depuis plus de vingt ans maintenant.
On le voit avec la structure de compression de volatilité en triangle symétrique ci-dessous, en pointillés noirs sur le graphique pris en base mensuelle de la valeur.
Or, fin 2023, je faisais exactement le même genre de constat sur Micropole (cf. le trading range horizontal en place depuis cinq ans visible ci-dessous avec le rectangle bleuté).
Je n’ai certes pas de boule de cristal pour savoir si les choses se termineront de la même façon, mais ce qui est certain, c’est que la multiplication des rachats dans le secteur (comme SII en fin d’année), constitue un puissant soutien.
Félicitations à la perspicacité de Mathieu et pour son « flair » légendaire pour avoir trouver l’OPA sur MICROPOLE et tous ses autres conseils qui sont toujours de grandes qualité.
N’ayant pas de gros moyens je n’étais pas investi de manière conséquente mais j’ai pu néanmoins en profiter mais je m’interroge si il faut prendre la plus value de + 45% ou vendre ?
Y’a t’il encore un espoir de plus value supérieur en conservant MICROPOLE ?
Encore merci à Mathieu et en route pour d’autres satisfactions boursières .
Jean-Marc