Il va falloir rajouter une ligne à la liste des « règles non écrites » qui gouvernent l’évolution des marchés : depuis le mois de mars, nous voyons survenir une séquence de liquidation assez brutale en Europe, souvent atténuée à Wall Street entre les 10ème et la 7ème dernière séances précédent une échéance calendaire mensuelle (une seule exception au mois de juin), parfois à cheval sur la séance d’expiration mensuelle des « 3 sorcières », parfois non.
Les causes ne sont pas encore complètement élucidées (à chaque fois, il y a une bien une « mauvaise nouvelle »… après que toutes les précédentes -et des bien pires aient été ignorées) mais une forme de vulnérabilité se dessine qui n’existait pas en 2020.
Le CAC40 a décroché de -2 à -2,5% en 48 heures du 18 au 22 mars, les 18/19/20 avril, puis les 18/19 mai, puis de nouveau les 18/19 juillet… avant un rebond en « V » et un retour sur les sommets historiques pour finir le mois.
Le CAC a perdu jusqu’à -5% du 16 au 19 août, un décrochage sans précédent depuis fin janvier (du 21 au 29), c’est la seconde correction technique d’une ampleur de -5% depuis le début de l’année… mais surtout, jamais la bourse de Paris n’avait connu – de toute son histoire – une période de 8 mois sans un repli d’au moins 8%.
Peut-être se produira-t-il une seconde vague qui verra le CAC atteindre -8%… mais déjà l’indice renoue avec les 6 700 points et semble bien parti pour combler le « gap » des 6 760 du 18/08.