Air Liquide en a encore sous le pied. L’annonce du protocole signé avec Airbus et ADP promet un horizon 2035 des plus prometteurs pour les investisseurs. Mais pour l’instant, Philippe Béchade s’intéresse à la progression du titre d’ici début juillet.
Air Liquide a pris un nouvel envol le 15 juin dernier. Et cela s’était traduit par l’effacement de la résistance des 144 €.
Et une semaine plus tard, Air Liquide annonçait avoir signé un protocole d’accord avec Airbus et le Groupe ADP. Cette association a pour but d’assurer l’approvisionnement des aéroports de Roissy et Orly en hydrogène liquide d’ici 2035, dans le cadre du développement d’une future génération d’avions fonctionnant à l’hydrogène.
Bien évidemment, il s’agit de perspectives encore bien lointaines et qui n’ont probablement qu’un rapport « symbolique » avec la récente accélération haussière du titre – dont une partie des métiers est effectivement dédiée à la production d’hydrogène. Mais elle promet un nouvel envol du titre d’ici les prochaines années.
Chose remarquable pour un titre qui n’affichait même pas +4% depuis le 31 décembre 2020. Et voilà qu’il s’envole vers les 150 € au soir du 15 juin. Contre plus de 19,5% pour le CAC40…
Un retard qui peut être jugé considérable pour une valeur de cette qualité.
En direction des 164 € ?
En ce qui concerne la Bourse de Paris, elle a buté sur les Alors que le CAC40 a buté sur les 6 666 points (et la barre des 20% annuel) le 17 juin. Air-Liquide a pu en profiter pour retrouver un statut de valeur défensive alors que la CAC40 entamait une phase de consolidation – pull back du CAC40 sous les 6 560 points – : le titre en a profité pour inscrire un nouveau record absolu à 150,96 €.
Après le 16 juin et les franchissements successifs des 144 € et de l’ex-zénith des 147,6 €, ce nouvel objectif ne laissait plus de place au doute. Il en résultait un potentiel de progression mécanique par report d’amplitude vers 150,5 €.
Sachant que le titre n’engrange à ce jour que 11% depuis le 1er janvier (contre +19% pour le CAC40 ce jeudi matin), le « bull run » ne s’arrêtera peut-être pas au contact des 151 €.
Du 30 juillet 2020 au 10 mai 2021, en passant par le bref zénith des 144 € du 10 novembre dernier, les deux dernières grandes oscillations entre 124 et 144 € permettent d’espérer atteindre un objectif de 164 € d’ici fin juin/début juillet.
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