Vu l’ambiance, les stats deviennent un peu anecdotiques, mais bon, le « NFP » (+678 000 créations d’emplois contre 500 000 espérés), c’était quand même le chiffre le plus attendu de la semaine. Il s’agit de la photographie du marché du travail aux Etats-Unis en février.
Oui, mais avec la guerre en Ukraine, il s’agit tout au plus d’une « photo souvenir » tant le contexte macro-économique a basculé en une semaine.
Le « mieux que prévu » observé à 14h30 était déjà oublié à 14h31. Jim Kramer (chroniqueur vedette sur CNBC) a expliqué que le « bombardement » de la principale centrale nucléaire ukrainienne (il oublie de préciser que c’était un seul projectile sur un bâtiment administratif selon le témoignage des pompiers ukrainiens qui ont facilement éteint l’incendie) va reléguer Techernobyl en rang des anecdotes.
Donc les créations d’emplois en février ont largement dépassé les attentes, les créations de jobs en décembre sont révisées de +510 000 à +588 000, en janvier c’est révisé de +467 000 à 481 000.
Le taux de participation de la population active progresse de 62,2 à 62,3% et le taux de chômage recule symétriquement de -0,1% à 3,8%.
Autre chiffre « meilleur que prévu » : les salaires horaires n’ont pas bougé au lieu de +0,5% attendu.
Charles Evans (parton de la FED de Chicago) se réjouit de ces chiffres solides et pronostique que le marché du travail US va demeurer vigoureux : les plans de la FED en matière de hausse de taux sont maintenus, compte tenu des perspectives inflationnistes actuelles.