Mathieu Lebrun s’inquiète. La nouvelle est tombée : le coronavirus est de retour en Chine. Pékin reconfine plusieurs quartiers et villes afin de réduire la propagation. Ce n’est donc pas la guerre en Ukraine qui aura eu raison des indices chinois, mais bien la pandémie.
Les Bourses chinoises n’y arrivent pas.
Si le CAC40 tente de se stabiliser depuis une semaine, ce n’est pas le cas des Bourses chinoises qui ne cessent de refluer. Je faisais déjà ce constat dans le debrief hebdomadaire envoyé en fin de semaine à mes abonnés (cf. screenshot ci-dessous du mail envoyé vendredi).
Vers une nouvelle pénurie de composants ?
Ce lundi 14 mars encore, la débâcle se poursuit comme le prouve la flèche noire sur mon graphique ci-dessous.
Des géants comme Tencent ou Alibaba trébuchent d’environ 10%, tirant les indices chinois vers le bas.
Plus que les rumeurs prêtant à la Russie une demande d’appui économique et militaire de la Chine – ces bruits ont été par la suite démentis par Pékin –, ce sont les vents contraires sur le front sanitaire qui font vaciller l’Empire du Milieu.
Au risque d’amendes records de la part du régulateur, le fait que le Covid-19 reparte de plus belle là-bas n’arrange rien. Il faut dire que ça ne rigole pas : la « Silicon Valley chinoise » a annoncé des mesures de reconfinement massif. Mais cela ne sera sûrement pas sans conséquence ! En effet, Foxconn par exemple, le fournisseur taÏwanais d’Apple, a annoncé la suspension de sa production.
D’où la relative lourdeur de Wall Street ces derniers jours.
Le Nasdaq est toujours scotché non loin de ses plus bas annuels. Et, couplé à la remontée des taux longs qui se poursuit (cf. flèche noire sur le graphique ci-dessous), il ne nous reste qu’à espérer pour le segment Growth que la FED n’ait pas une tonalité trop hawkish lors de sa réunion de mercredi…
Ca s’est réveillé cette nuit. On achète ?