Le S&P500 inscrit un nouveau zénith à 3 824 points, le Nasdaq (+0,9%) perce la stratosphère en direction des 13 200 points… mais le Dow Jones recule de -0,2 à -0,3%.
Serait-il le seul à déplorer les mauvais chiffres de l’emploi ?
Sa contreperformance n’a rien à voir avec le « NFP » mais avec le fait que cet indice ne possède pas le titre Tesla dans sa composition.
Tesla représente juste 100% des gains du S&P500 et du Nasdaq ce vendredi : le titre bondit de 8% à 884 $ et affiche 25% sur la semaine, soit 160 Mds$ de capitalisation, laquelle dépasse maintenant 840 Mds$ (elle augmente de l’équivalent de la capitalisation de Stellantis pour la 2ème fois consécutive, après avoir fait x1,5 Stellantis sur les trois premières séances de cette semaine).
Tesla pèse désormais autant que l’équivalent de la totalité des constructeurs mondiaux, plus les équipementiers : la logique algorithmique a enclenché une spirale haussière « technique » que rien ne semble plus pouvoir arrêter et les analystes estiment qu’Elon Musk peut désormais acheter par échange de titre 99,9% des entreprises cotées sur la planète… à l’exception de Microsoft, Amazon et Apple pour lesquels il va falloir patienter 15 jours de plus au rythme actuel.
Les analystes soulignent que Tesla peut désormais lever 40 ou 50 milliards de dollars en ne générant qu’un effet dilutif marginal… qui serait rattrapé en une seule séance à l’aune des progressions des dernières 48 heures.
Nous assistons à une grande première dans l’histoire du capitalisme : une hausse non pas motivée par les succès de l’entreprise, ou ses profits, mais sa capacité à lever une quantité quasi illimité de capitaux lui permettant d’être déficitaire dans tous ses métiers durant les 20 prochaines années !