Ce matin même, sur une chaîne économique britannique, un stratège de JP-Morgan pointait du doigt des distorsions de valorisations (comprendre des « survalorisations ») au sein des valeurs cotées à Wall Street encore plus radicale que lors de la bulle des « dot-com » en l’an 2000.
Les écarts sont devenus abyssaux entre nombre de « licornes » qui ne font que des pertes et se payent de 50 à 200 fois leur chiffre d’affaire (et qui brûlent du cash par centaines de millions chaque trimestre) et des valeurs matures telles que celles cotées au sein du Dow Jones.
Le balancier est peut-être en train d’amorcer un retour vers la médiane puisque le Dow Jones surperforme le Nasdaq depuis le 29 avril.
C’est encore plus vrai aujourd’hui puisque la semaine début sur un grand écart sur les grands indices américains : le « Dow » (+0,7%) inscrit un nouveau record absolu à 35 020 points tandis que le Nasdaq décroche de 1,5% vers 13 550.
Le S&P500 est resté stable durant une heure avant de s’infléchir progressivement à la baisse et d’imiter le CAC40 qui s’effrite de -0,2%.