On s’en souvient, le lancement des ETF Bitcoin sur les marchés avait défrayé la chronique au mois de janvier. Peut-on espérer le même engouement sur l’Ethereum (ETH) ? Voici ce qu’en pense Chris Campbell.
Ils avaient dit que cela n’arriverait jamais. Ils avaient dit que c’était impossible. Ils avaient dit que j’étais fou. Et ils avaient tort.
Car mon pot de miel de 300 g a bel et bien passé le contrôle de sécurité [de l’aéroport].
Le gouvernement peut bien me prendre mon rasoir, mon coupe-ongles et ma dignité, mais IL N’AURA JAMAIS MON MIEL DE SAUGE ET DE TOURNESOL SAVANNAH. (C’est pour offrir.)
Certes… Si nous nous trouvions dans un bar sombre et enfumé, je vous confierais peut-être ceci : « Il n’y avait plus de petits formats ».
Mais cela n’a aucune pertinence, maintenant.
Malheureusement, ma bataille n’est qu’à moitié gagnée : il est temps de prier pour que mon vol ne soit pas une fois de plus retardé.
Et donc. Tandis que je patiente dans la zone d’embarquement avec mon Wi-Fi faiblard et mon miel décentralisé, permettez-moi de vous parler de deux choses qui, selon « EUX », ne devaient jamais arriver.
Les ETF Ethereum
Vous vous souvenez que Michael Saylor, le président du fournisseur de services informatiques MicroStrategy, avait déclaré qu’il n’y aurait JAMAIS un ETF Ethereum aux Etats-Unis ?
Oups…
Le 23 juillet, le Chicago Board Options Exchange (CBOE) a lancé non pas un – ni deux – mais cinq ETF Ethereum.
Mais allons à l’essentiel…
Bien sûr, ceux qui détestent l’Ethereum se sont lâchés en répandant leur vision pessimiste, affirmant « qu’il n’y a pas de demande » et parlant de « cauchemars inflationnistes ».
Par exemple, certains parlent d’une « envolée de la masse » d’ETH. D’après eux, elle aurait augmenté de 60 000 ETH par mois depuis avril.
Mais attendez… Si l’on affiche un graphique de la masse d’ETH, que constate-t-on ? Une courbe plus plate qu’un soda éventé.
Bien que de nouveaux ETH soient créés via le staking, [NDLR : fait d’immobiliser des jetons sur une longue période pour ensuite bénéficier d’une récompense au terme de celle-ci], énormément d’entre eux sont également « brûlés » (retirés de la circulation) via les frais de transaction. Le résultat net est donc le suivant : la masse totale d’ETH est restée relativement stable, et n’a pas augmenté de façon spectaculaire, contrairement à ce que certains suggèrent.
En réalité… seuls 10 % de tous les ETH se trouvent sur des places de marché en ce moment. Les 90 % restants sont verrouillés, stakés, ou conservés en « self-custody » [NDLR : les détenteurs assurent eux-mêmes la garde de leurs cryptomonnaies].
Vous en avez peut-être entendu parler : malgré le lancement des ETF Ethereum, le marché des cryptomonnaies a plongé. Alors que se passe-t-il ?
Eh bien, il semblerait que les choses se passent exactement comme pour l’ETF Bitcoin. Enfin, à quelque chose près…
L’engouement initial pour les ETF Ethereum a entraîné un grand nombre de flux entrants (achats), rapidement plombés par un grand nombre de flux sortants (ventes) provenant de l’ETF de Grayscale Ethereum Trust (ETHE).
Mais attention : ne laissez pas les défaitistes vous berner.
Au bout du compte, Ethereum reste le plus vaste écosystème de blockchain du monde. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, il ne va pas disparaître, et ces ETF ne représentent qu’un pas de plus en direction de la vulgarisation des cryptomonnaies.
C’est ce que je m’évertue à faire comprendre aux investisseurs qui font encore l’impasse sur les cryptos, alors qu’elles prennent de plus en plus de place sur les marchés financiers. BlackRock l’a compris. Wall Street l’a compris. Il est temps que vous en fassiez de même.
Mais vous devez être conscient d’une autre tendance, peut-être encore plus vaste, que le potentiel de profit d’Ethereum :
Les actions incontournables
Vous l’avez probablement remarqué. Ces derniers temps, James parle d’une catégorie d’actions qu’il nomme « super actions ».
Et il se fait (un peu) critiquer…
Ces super actions sont différentes des actions ordinaires.
James dit que c’est l’année où elles vont surperformer.
Qu’est-ce qui les rend intrigantes en ce moment ? D’abord, elles ont un avantage qui leur permet de faire mieux que d’autres face aux difficultés de marché.
Par ailleurs, il ne s’agit pas d’opportunités éphémères mais plutôt de sociétés aux fondations solides et à l’avenir prometteur.
Bien entendu, comme pour toute stratégie d’investissement, il y a des sceptiques.
Certains affirment que l’approche de James pourrait être trop optimiste, ou se fonder sur des conditions de marché temporaires.
D’autres, cependant, sont intrigués par leur potentiel…
Pour les découvrir, c’est par ici !
A Bientôt !
Chris Campbell