Mathieu Lebrun est de retour ! Des rebonds se préparent et les marchés font grise mine… Simple coïncidence ou symptôme d’un bear market rally ?
La semaine dernière, j’étais en congés. A l’aube de mes vacances, la séance du vendredi 25 février m’avait alors laissé quelques regrets face à l’éventualité de quelques rachats. Ce jour-là, le CAC40 avait alors repris près de 4% en clôture (cf. flèche verte + premier rectangle de couleur ci-dessous).
Un « manqué » qui fût de courte durée puisque cela s’avéra être un nouveau bear market rally dans les règles de l’art (référence à la nouvelle rechute du marché qui a suivi la semaine dernière).
Dans mon service BAQPRO, le fait d’être 100% liquide (cf. encadré jaune sur mon dernier mail de février dans le service) aura donc trouvé une certaine légitimité.
Après les rebonds, un marché baissier ?
A mon retour, ce début de semaine nous a permis de ramasser à bon compte quelques valeurs… dont les rebonds n’ont pas tardé à suivre.
En ce sens, et dans la logique de mon traditionnel tableau CAC40 posté mardi, les valeurs bancaires ont emmené la reprise. Comme souvent en Bourse, ce qui baisse le plus est souvent ce qui rebondit tout aussi rapidement à la première lueur d’espoir (sur le front diplomatique entre l’Ukraine et la Russie).
Ni une, ni deux, nos achats de lundi n’ont pas tardé à payer. +10/15% sur ce genre de big cap en moins de 48h, cela ne se refuse pas (cf. screenshot du mail que j’ai envoyé hier matin à mes abonnés).
Pour autant, et pour en revenir aux +7% du CAC40 hier, cela me semblerait même presque un peu trop rapide.
En toute franchise, j’avais en tête que le salut pour le potentiel catalyseur pour les valeurs bancaires – une remontée des taux longs notamment – trouve plutôt sa source dans la réunion de la BCE à suivre ce jeudi après-midi.
Avec, à en croire les analystes de Capital Economics, un conseil des gouverneurs qui pourrait tempérer ses ardeurs quant au rythme de réduction des mesures de soutien et pourrait même avoir recours à des outils supplémentaires… via des apports de liquidités aux banques (afin de venir compenser le contexte de restrictions imposées à la Russie).
Verdict à suivre cet après-midi.
Pour autant au-delà, je reste sur mes gardes. En effet, même si cela peut paraître un peu contre-intuitif ce genre de phénomène est typiquement l’une des caractéristiques premières des marchés baissiers.