Retour à la case départ pour le CAC40 qui efface les +1,3% gagnés depuis lundi: l’indice retombe sur 6 680 et pourrait bien s’en revenir tester le seuil des 6 666 points, ce qui nous ramènerait au niveau de l’ex-zénith du 17 juin : 10 semaines pour rien !
Le coup de blues post-NFP s’avère une fois de plus beaucoup plus modeste à Wall Street qui ne cède que -0,3%.
Un écart anodin qui ne reflète certainement pas la déception causée par le « NFP » publié à 14h30: l’économie américaine n’aurait créé que 235 000 emplois, soit le tiers de ce qu’anticipaient les économistes (environ +750 000).
Le secteur privé en aurait créé 243 000 (ADP en avait dénombre +343 000 selon l’enquête publiée mercredi), le secteur public en a donc détruit 10 000.
Le chiffre de juillet est également révisé en baisse de -110 000, de 1 053 000 à 943 000, le score de juin est légèrement révisé à la hausse.
Le taux de chômage ressort en baisse de -0,2% à 5,2% (cette embellie découle de la structure de la pyramide des âges et aux départs en retraite).
Même si le mois d’août est traditionnellement « en retrait » par rapport à juin et juillet, les écarts s’inscrivent généralement dans une fourchette de -10 à -20%… pas entre -60 et -70%.
Il se pourrait que l’aggravation de la situation sanitaire -et les restrictions mises en place-dans de nombreux états très peuplés comme la Californie, la Floride, New-York… aient fortement ralenti les embauches dans le secteur loisirs/restauration.