Le gouvernement français en fait des tonnes sur les 3% de croissance en France au 3ème trimestre, oubliant un peu vite qu’il avait enterré cette même croissance à coup de confinements à répétition au premier et au second (+1,3% au T2 contre +6,7% aux Etats-Unis et +2% en Europe… plombée par la France).
Le gouvernement s’émerveille de voir le PIB quasiment revenu à son niveau d’avant crise (-0,1% par rapport au dernier trimestre 2019)… mais si la croissance n’avait pas connu d’interruption, elle se situerait 2% au-delà des niveaux actuels.
La demande intérieure contribue pour +3,3 points, portée en particulier par les dépenses de consommation des ménages (+5%… gros effet rattrapage après un T1 pourri et un T2 médiocre) alors que la « formation brute de capital fixe » (FBCF, comprenez l’investissement) est quasiment stable (-0,1%), et çà, ce n’est pas bon signe pour l’avenir.