Le gouvernement français s’empresse de se gargariser des 7% de croissance du PIB français annualisé (au lieu de 6,7% attendu) alors que l’expansion de l’activité s’est poursuivie au quatrième trimestre (+0,7% après +3,1%), mais ce serait oublier un peu vite la contraction de -8% du PIB en en 2020 après une hausse médiocre en 2019.
Mais surtout, ces 7% de croissance résultent d’un gonflement du déficit à -9,4% (recours massif à « l’argent magique » pour financer le « quoi qu’il en coûte ») avec une balance commerciale désastreuse (record de -95 Mds€ de déficit), sans oublier les 13 Mds€ de dépenses en achats de vaccins et tests PCR ou antigéniques.
Mais la France n’est pas la seule à voir son PIB ralentir par rapport au trimestre précédent, c’est le cas de l’Espagne (avec +2%, soit 0,6 point de moins qu’au troisième trimestre).
Et le tassement de l’activité au T4 se prolonge d’un recul de l’indice du sentiment économique (l’ESI, compilé par la Commission européenne) en janvier par rapport au mois précédent, tant dans l’UE (-1,4 point à 111,6) que dans la zone euro (-1,1 point à 112,7), les mesures d’endiguement d’Omicron freinant brutalement l’activité du fait de mesures de quarantaine pénalisant le secteur manufacturier.