Le CPI, l’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis publié à 14h30, ressort dans le haut de la fourchette, à +0,8%, ce qui propulse l’inflation à +6,8% en rythme annuel (le score le plus élevé depuis 1982).
Hors énergie et alimentation (le prix de certaines céréales comme le blé dur affiche +15% sur 12 mois), la hausse séquentielle s’élève à +0,5%, ce qui est conforme aux anticipation : le core CPI reste ainsi ancré sous la barre symbolique des 5%.
C’est manifestement ce dernier chiffre que Wall Street a choisi de privilégier puisque le Nasdaq bondit de +1% en préouverture, le S&P500 prendrait +0,7% à 4 705 points (un nouveau record de clôture est déjà dans le cours !) et le Dow Jones +0,5%.
Enfin, le CPI s’avère être un non-événement pour le marché obligataire avec un rendement qui décale de seulement +0,1 point à 1,503% (contre 1,502% jeudi à 22 heures)… et le jeux étaient faits depuis 8h15 ce matin (plafonnement vers 1,515%) : les marchés de taux savaient exactement où ils allaient, c’est à dire nulle part : non-événement attendu depuis au moins 48 heures.