Les aides gouvernementales « exceptionnelles » sont désormais un lointain souvenir, les prolongations d’allocation chômage touchent à leur fin et les effets en avaient été assez fortement ressentis au niveau des ventes de détail au mois de mai, avec une baisse de 1,7%.
Les chiffres du mois de juin sont beaucoup plus favorables puisque la consommation se redresse de +0,6% (contre -0,6% attendu)… mais le ralentissement des ventes de véhicules résultant de pénuries récurrentes de micro-contrôleurs se poursuit.
Selon les chiffres détaillés du Département du Commerce, en excluant le secteur automobile (véhicules et équipements), les ventes de détail américaines se sont accrues de 1,3% en juin (après un recul de 0,9% le mois précédent), un rebond plus fort de 50% par rapport à celui attendu en moyenne par les économistes.
Les ventes d’automobiles ont de nouveau lourdement chuté en juin pour cause de pénurie de composants et de problèmes logistiques, et voilà que se mettent en place les éléments techniques d’une « stagflation » : l’économie ralentit parce que l’offre ne suit pas, mais les prix augmentent de plus en plus rapidement.
Bien sûr, il ne s’agit pas d’un problème généralisé… mais bientôt, c’est l’électricité qui pourrait commencer à grimper face à une demande structurellement exponentielle avec le basculement vers la transition énergétique décarbonée.