La conférence de presse de Christine Lagarde ne comporte pas de « surprise » : la BCE va accélérer ses rachats d’actifs dans le cadre du PEPP (Pandemic Emergency Purchase Program d’un montant de 1 850 Mds€) au cours des prochains mois, à un rythme bien plus soutenu qu’au début du 1er trimestre, et probablement jusqu’à fin mars prochain.
Christine Lagarde souligne le risque que continue de faire peser sur les perspectives d’activité l’émergence de nouveaux variants, ce qui entretient un haut degré d’incertitude sur la croissance et justifie le maintient d’une stratégie ultra-accommodante… jusqu’à ce que les conséquences négatives du choc pandémique aient disparu… ce qui pourrait signifier un soutien monétaire massif de type « QE » -actuellement de 120 Mds€/mois jusqu’à début 2023.
Les dernières statistiques disponibles indiquent que l’activité économique s’est contractée au 1er trimestre en Europe et devrait se redresser au 2ème (sauf en France probablement).
Les risques inflationnistes sont perçus comme temporaires et contenus, compte tenu de la modération salariale qui demeure durable.