Demain, Claranova va publier les résultats du premier semestre de son exercice 2021/2022. Faut-il s’attendre à un bis repetita du type Reworld Media la semaine dernière ? À vrai dire, mon cœur balance.
D’un côté, graphiquement parlant, Claranova est effectivement l’une de mes « petites valeurs prometteuses de 2022 ». Après une incursion sous les 3,50 € en début de mois (dans la zone basse de son canal, visible ci-dessous avec mon graphique hebdomadaire), le titre s’est bien repris pour s’installer à nouveau au-delà des 4 €. Cela laisse donc envisager une extension de ce sursaut vers la médiane de ce canal, soit environ 1 € plus haut que les cours actuels.
Cependant, je garde également en tête la sanction subie par Esker en fin de semaine, autre valeur de croissance par excellence. Cette dernière n’a en effet pas été épargnée par le marché vendredi (-18% sur la simple séance de vendredi – cf encadré bleuté + flèche rouge ci-dessous) après avoir émis un profit warning (en annonçant une dégradation de sa marge opérationnelle).
Faut-il craindre le même type de sanction pour Claranova ?
Même si les deux business models n’ont rien à voir (Esker étant une ESN), le problème qui pourrait se poser serait plutôt lié à l’exposition de Claranova à la Chine (via ses filiales PlanetArt, et surtout MyDevices).
En cause : les mesures de reconfinement qui repartent de plus belle (comme à Shanghai depuis le début de la semaine). Gageons que cela n’ait pas bridé le développement du groupe en début d’année… Surtout que la société fait face à d’autres « problèmes persistants » . On peut citer la pénurie de semi-conducteurs (qui a mis en lumière la dépendance du groupe vis-à-vis de ses fournisseurs, et les moindres marges de négociation en termes de prix payés pour ses composants) ou encore le contexte de remontée des taux longs (qui rend moins « tendance » les valeurs Growth depuis le début de l’année) …
A l’attention de Monsieur Mathieu LEBRUN
Votre expertise et votre conseil sur le titre CLARANOVA, m’ont permis de prendre la plus belle claque de ma longue carrière boursière (J’ai 76 ans et 50 de pratique).